mardi 21 avril 2015

Spectacle et entrevue avec Robert Charlebois

Robert Charlebois est considéré comme l'un des plus grands chansonniers québécois. Quelques élèves de Musique Brébeuf et leurs parents, une vingtaine en tout, ont eu la chance d'aller voir cette légende en spectacle au Grand Théâtre le 9 avril dernier. De plus, les jeunes musiciens ont pu aller dans la loge et poser des questions à l'artiste de la soirée. Voici un résumé de ce mémorable instant.


En premier lieu, une courte description du spectacle est nécessaire. Monsieur Charlebois, vif comme le feu, a donné une représentation formidable. Les grands classiques, l'énergie, des mouvements de danse entraînants, un peu d'humour pour charmer le public, un orchestre symphonique bien en forme et puis une équipe technique efficace : tout y était. Après le dernier numéro, alors que la salle se vidait et que des sourires descendaient dans le hall d'entrée, les élèves de la concentration se tournaient les uns vers les autres et échangeaient des commentaires enthousiastes. Dans quelques instants, ils pourraient discuter avec le talentueux chanteur !

Deuxièmement, l'arrivée dans la loge fut une étape importante. On préparait les questions, on se plaçait pour avoir le meilleur angle, chacun attendait impatiemment la venue de Robert Charlebois.
Les élèves ayant posé une ou plusieurs questions sont les suivants : Thomas Roy-Rochette, Catherine Raymond, Alice Galibois-Lacombe, Anick Côté, et Laurie Caron.
Enfin, l'auteur-compositeur-interprète (mais surtout compositeur-interprète, a-t-il précisé) est entré dans la loge. Les citations suivantes ont été prononcées par M. Charlebois alors qu'il plaisantait et discutait avec les élèves, enseignants et parents.




— Quels ont été vos premiers vrais concerts ?
« Devant les camarades d'écoles, la famille. [...] Quand on me demandait de rechanter une chanson, je savais que celle-ci était meilleure que les autres. La signification des paroles m'échappent aujourd'hui mais à l'époque, si les paroles finissaient en même temps que la musique, on était bien contents. »


— Comment gérez-vous votre stress ?

« Claude Léveillé a écrit un jour sur la porte d'une loge : « Un artiste qui n'a plus le trac n'a plus sa place sur scène. » Ce que je ressens est un stress positif, un trac stimulant. Sur ce point, les artistes sont semblables aux sportifs. Ils dépendent du public. Par contre, je n'ai jamais été anxieux au point de vomir avant un spectacle. Il y a un chanteur un jour qui disait : « Je n'ai jamais jamais le trac.» Et son professeur lui a répondu : « Ne t'en fais pas, ça va venir avec le talent. »

— Quelles sont les motivations qui vous poussent à chanter, à composer ?« À mon époque, les artistes chantaient pour prouver quelque chose, ils avaient quelque chose à dire. Aujourd'hui, les gens chantent dans le but de devenir connu. [...] Duke Ellington disait : "You ain't got nothing if you ain't got that swing" Tu le vois dans le visage des gens quand ils aiment ou ils aiment pas une chanson. Il y a une façon de jamais être connu, c'est de faire des mauvaises chansons. Personne t'en parlera jamais ! [rires] L'idée de performer, c'est divertir les gens et divertir les gens, c'est les aimer. Il y a des «matantes» desfois qui disent «Allez prends-en une autre bouchée, pis mange, pis mange.» Pour elles, «Là je veux de l'amour», c'est la tourtière qui fond. Ça prend un peu d'assurance quand même pour arriver sur scène et dire : « Jusqu'à aujourd'hui la chanson se faisait comme ça et à partir de moi la chanson va se faire comme ci. » J'ai changé la musique québécoise, c'est vrai. J'ai apporté le joual, j'ai déstructuré des chansons. Avoir sa photo dans la presse, c'est l'fun à 16 ans, à mon âge, ça fait plus rien. Peut-être que finalement je m'imaginais que je pouvais apporter quelque chose. Et comme disait Jean-Pierre Ferland : « J'étais tellement laid quand j'étais jeune que je voulais au moins me rendre intéressant. » La chanson, c'est très vaste. Il y a des artistes qui font ça juste pour le ̈cash ̈, pis c'est ben ̈l'fun ̈ aussi. [rires] »

— Parmi tous vos albums, quels sont vos chansons préférées ?« Celle qui vieillit le mieux c'est «Ordinaire», on dirait qu'elle est intemporelle, comme les grands vins. Mon dieu, elles sont toutes incomparables, tu ne peux pas comparer «Montréal», «Ordinaire», «Le mur du son», «Lindberg», «Conception» ou «Les ailes d'un ange». Elles sont tellement différentes. Je pourrais m'en sortir par une pirouette comme ça : une maman aime ses petits enfants tous également. [rires] Il y en a des plus fortes que d'autres, comme [devant mes camardes] à l'école. C'est le public finalement qui décide ce qui reste dans l'oreille, ce qui passe à l'histoire et ce qu'ils aiment encore après 15 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans... 50 ans. Il y a aussi des chansons qui font «pssht» et puis c'est bon. Un Pepsi fait «pssht», tu le bois et il reste rien. Et il y a les grands vins. »

— Quelles sont vos inspirations ?« La vie qui passe. Il s'agit simplement de trouver un nouvel angle. Ça peut arriver n'importe quand. Par exemple, un jour tu ouvres
la porte d'un magasin, tu vois quelque chose que personne n'avait jamais considéré sous cet angle et ça y est : tu as l'idée pour ta chanson. Ce jour-là, t'es content. Mais ça prend pas juste des idées pour écrire, ça prend aussi des émotions. »

— Quel est le moment le plus fort sur scène ?« Quand ça s'arrête. [rires] Non, tout est bien sur une scène. Tu vois qu'une chanson marche avec le visage, le sourire et l'éclair
dans les yeux des gens. Tu sais qu'une chanson marche bien avant que [le public] applaudisse. C'est comme ça. Ensuite, tu peux

encore retravailler tes chansons. [...] Si ta chanson n'est pas bonne et que les gens changent de fesse sur leur siège en t'écoutant, même Quincy Jones ne pourra rien faire. “A good tune is a good tune“, Johnny Cash. [rires]. »

— Avez-vous dû faire beaucoup de sacrifices pour vous rendre ici dans votre vie ?
« [Longue réflexion] Je ne pense pas. [...] Quand ton usine est dans ta tête, tu ne peux jamais prendre de vacances. [...] Mes “shows“ sont toujours nouveaux, dans des nouvelles salles, donc aucune routine possible. C'est mon genre de vie à moi. Il y a des gens heureux d'aller “puncher“ à l'usine, aussi. Une chance qu'on n'est pas tous frisés et qu'on ne joue pas tous de la guitare, il n'y aurait plus personne dans la salle ! [rires]»

C'est ce qui a complété l'entrevue. Avant de partir, monsieur Charlebois a donné un important avis : « Si vous n'avez pas la passion, arrêtez tout de suite. Si vous comptez vos heures, arrêtez tout de suite. »

Finalement, alors que la légende de la chanson québécoise quittait la pièce, la tension est redescendue. Les élèves, les quelques parents et les peu nombreux professeurs étaient totalement ravis. C'était une chance et un plaisir d'avoir pu parler à Robert Charlebois.

Catégorie: Culture

Par: Marie Pier Tremblay 

vendredi 3 avril 2015

Mes découvertes québécoises

Vous écoutez les mêmes chansons depuis longtemps et vous voulez de la nouveauté? Quoi 
de mieux que des groupes de chez‐nous? Je vais vous présenter quelques artistes québecois 
de plusieurs styles afin de vous satisfaire, chers lecteurs.

Pour commencer, voici Half Moon Run, un groupe de rock indépendant fondé à Montréal. La 
composition du groupe est forgée de quatre membres originaires de la Colombie‐
Britannique et de l’Ontario. Ils se sont installés à Montréal où ils sont actifs depuis 2010. 
Leur premier album, Dark Eyes, est sorti en 2012 et cela a entrainé une tournée en 
Amérique du Nord, en Europe et en Australie dû aux bonnes critiques et à la réaction 
positive du public. Voici leur excellente et populaire chanson, Full Circle.



Voici un autre groupe montréalais du style alternative folk pop: The Franklin Electric. Il est 
principalement composé de quatre musiciens. Ils ont sorti leur premier album, This Is How 
I Let You Down, le 6 mai 2014. Ce groupe est fait pour vous si vous aimez les chansons 
généralement tranquilles tout en regroupant merveilleusement la trompette, la guitare et le 
piano. Je vous présente mon coup de coeur, Strongest Man Alive.



Pour ceux qui aime un peu plus l’électro minimalisme, Milk and Bone vous convient à la 
perfection. Ce duo est formé de deux jeunes femmes purement québecoises. Elles se sont 
faites connaître grâce à internet. Très récemment, elles ont sorti leur premier album, le 17 
mars 2015, nommé Little Mourning. Leurs voix  s’harmonisent magnifiquement ensemble. 
Voici une de leurs populaires chansons: New York. Allez écouter aussi leur chanson 
Pressure si vous aimez!



Le prochain groupe d’un style indie rock s’appelle The Barr Brothers et lui aussi vient de 
Montréal. Ils sont quatres members, trois gars et une fille. Ils ont deux albums en banque 
dont leur tout dernier, Sleeping Operator, sorti le 7 octobre 2014. C’est une très belle 
richesse musicale. Ils ont réussi à agencer de la harpe avec ce style de musique! La voix du 
chanteur et la guitare vous envoûtera certainement. Voici leur populaire chanson Half 
Crazy. 



J’espère vous avoir fait découvrir de nouveaux groupes dans ce bref article.

Par: Marianne Drolet-Brassard

mardi 31 mars 2015

Top 5 des meilleurs films de Hayao Miyazaki


Hayao Miyazaki est un réalisateur et artiste japonais. Il a récemment pris sa retraite, mais a cependant légué au monde des films d’animation un héritage inestimable : plusieurs longs-métrages inspirés de la culture japonaise et de son imaginaire semblant sans limites.

Cette liste de ses meilleurs films n’est que purement subjective et ne reflète que mes goûts personnels.

5. Le royaume des chats



Ce film présente l’histoire d’Haru, jeune lycéenne de 17 ans qui ne trouve pas sa place parmi les autres. Un jour, elle sauve un chat qui allait se faire écraser par camion. Quel étonnement lorsque ce chat se dresse sur ses pattes afin de remercier personnellement notre héroïne ! Ce chat s’avère finalement être le prince du Royaume des Chats et Haru, l’ayant sauvé, doit maintenant l’épouser !
Dans ce film, nous verrons comment Haru se débrouillera avec la multitude de nouveaux problèmes arrivant à cause de ce mariage au Royaume des chats.


4. Porco Rosso


Porco Rosso est, comme son nom l’indique, un cochon. En fait, c’est un ancien aviateur de la 1re Guerre mondiale devenu chasseur de primes ayant une malédiction le condamnant à garder l’apparence d’un porc humanoïde. Accompagné d’une jeune apprentie, il volera à travers le ciel afin de défendre sa réputation et de conquérir le cœur de son aimée.

3. Le château dans le ciel


Encore dans la lignée des châteaux, voici le château dans le ciel.  Des pirates attaquent une forteresse volante dans laquelle se trouve Shiita, jeune fille portant un collier d’un bleu étincelant. Pendant l’attaque, Shiita tombe du vaisseau et pendant sa chute, son collier se met à briller, ralentissant sa chute. Pazu, un jeune garçon travaillant dans une mine la voit tomber de loin. Il va la cueillir au moment où elle atteint le sol. Ensemble, ils découvriront le secret qui se cache derrière le collier de Shiita et la raison pour laquelle des militaires étranges veulent à tout prix les retrouver. Ils voyageront à travers terres et airs pour trouver Le Château dans le ciel.

2. Mon voisin Totoro


Satsuki, onze ans, et Mei, quatre ans, viennent s’installer à la campagne avec leur père dans leur nouvelle maison proche de l’hôpital où est leur mère. En explorant les alentours de leur maison, elles rencontrent une sorte de gros esprit de la forêt, Totoro. Ce dernier a des pouvoirs étonnant et les aidera  à s’habituer à leur nouvel environnement. J’aime beaucoup ce film, car il narre une réalité de tous les jours et relate des événements communs à tous. Aussi, le côté nature est très agréable et nous fais apprécier notre environnement. Ensuite, qui pourrait 
résister à un esprit de la forêt qui ressemble à un gros animal ?

Mentions spéciales
Avant de passer à notre numéro 1, voici quelques autres longs-métrages d’Hayao Miyazaki qui méritent d’être nommés :
-          Le château ambulant : Sophie, une jeune fille de 18 ans, rencontre un être mystérieux se révélant être Hauru, un sorcier puissant. Ce dernier aidera Sophie à retrouver sa jeunesse volée par une sorcière jalouse.
-          Princesse Mononoké : Cette histoire se situe dans le Japon médiéval. Ashitaka, prince d’un village isolé, défend son village contre un démon-sanglier appelé Nago. Cependant, Ashitaka est maudit après l’avoir tué. Il quittera donc son village pour se guérir et rencontrera plusieurs personnages, dont Mononoké, fille à l’apparence humaine suivie de grands loups blancs qui défendent la nature contre le progrès de l’Homme. Ce film est très intéressant sur le point de la relation humaine avec la nature et les esprits.

5. Le voyage de Chihiro


           Voici enfin notre film numéro 1 ! Ce film raconte l’histoire de Chihiro, qui déménage vers sa nouvelle maison avec ses parents. Pendant leur trajet, ils arriveront dans un village abandonné. Dans un restaurant, il y aura d’énormes quantités de nourriture que les parents de Chihiro s’empresseront d’engloutir pensant qu’il n’y personne d’autre. Sous les yeux effrayés de Chihiro, ses parents se changeront en porc. Chihiro s’enfuit et au fur et à mesure que la nuit tombe, différents esprits commenceront à apparaître. Chihiro sera obligée de prendre un emploi chez Yubaba, responsable de la transformation de ses parents, afin de les retrouver. Ce film est en première position, car on y voit tout l’imaginaire d’Hayao Miyazaki représenté. De plus, les dessins sont très beaux et les personnages sont vraiment diversifiés et originaux : on y retrouve des poussins géants jusqu’à des monstres sans visage en passant par des hommes-crapauds cupides. Ce film est vraiment intéressant et son histoire aussi et je le recommande, ainsi que tous les autres aux personnes aimant les cultures étrangères et à ceux qui aiment ce genre de récits fantastiques. 


En finissant, voici un hommage à l’univers d’Hayao Miyazaki fait par Les Simpson : 


Catégorie: Culture

Par  Nao Schneider

mardi 24 mars 2015

Titres de livres de romance à lire ABSOLUMENT

Selon Naomi Thibault, voici une petite liste de livres de romance à lire une fois dans sa vie si vous aimez le genre ! Vous y trouverez le quatrième de couverture officiel du livre ainsi que sa page couverture.
Bon choix de lecture!

Le duo Si je reste / Là où j'irai de Gayle Forman


Mia a 17 ans. Un petit ami, rock star en herbe. Des parents excentriques. Des copains précieux. Un petit frère craquant. Beaucoup de talent et la vie devant elle. Quand, un jour, tout s'arrête. Tous ses rêves, ses projets, ses amours. Là, dans un fossé, au bord de la route. Un banal accident de voiture... Commue détaché, son esprit contemple son propre corps, brisé. Mia voit tout, entend tout. Transportée à l'hôpital, elle assiste à la ronde de ses proches, aux diagnostics des médecins. Entre rires et larmes, elle revoit sa vie d'avant, imagine sa vie d'après. Sortir du coma, d'accord, mais à quoi bon ? Partir, revenir ? Si je reste...


La trilogie Irrésistible ( Alchimie , Attraction , Fusion ) de Simone Elkeles 

Brittany est belle, intelligente et douce. Elle sort avec le capitaine de l’équipe de football.
Alex, terriblement séduisant, est connu pour être un membre du dangereux gang des Latino Blood.
Tout les oppose jusqu’à ce cours de chimie et ce travail imposé en binôme.
Au-delà des apparences, Alex et Brittany se rapprochent et se séduisent.
Leur attirance, plus forte que les préjugés et les interdits, pourrait bien changer leur avenir… mais à quel prix ?



Ce si jolie trouble de Cora Carmack

La veille de sa rentrée à la fac, Bliss Edwards a décidé de franchir le pas. Ce soir, elle ramène un garçon chez elle !
Au moment de passer à l'acte, pourtant, c'est la panique. Bliss invente une excuse bidon et quitte son appartement au milieu de la nuit. Et le lendemain, catastrophe : en entrant dans son cours de théâtre, elle tombe nez à nez avec celui qu'elle a abandonné chez elle, complètement nu, huit heures plus tôt...
Bliss ne s'est jamais sentie aussi ridicule ! D'autant plus qu'elle le trouve vraiment séduisant...



La trilogie de l'été: Où je suis devenue jolie , Où je t'ai retrouvé et Devant nous de Jenny Han
Belly, et les deux frères Conrad et Jeremiah, se connaissent depuis toujours. Chaque été, ils se retrouvent avec leurs parents à la maison de la plage. Entre les baignades, les pichets de thé glacé, et le goût salé de l’océan, il n’y a pas un nuage à l’horizon. 

Mais, lorsque la mère des garçons tombe gravement malade, les trois ados vont devoir grandir. Belly aime depuis toujours le sombre Conrad, mais c’est dans les bras de Jeremiah qu’elle trouve du réconfort.
Bientôt, un mariage est annoncé, et, lorsqu’on a la vie devant soi, il ne faut pas se tromper…

Pierre, Feuille, Ciseaux de Catherine Kalengula

Alice a perdu ses parents dans un accident de voiture. Accueillie par sa grand-mère qui vit à Oxford en Angleterre, elle s’enferme peu à peu dans une bulle de solitude et de souffrance. Shane est un jeune homme rebelle et torturé. Adopté par un couple d’Anglais lorsqu’il était petit, il sent que ses origines coréennes et la difficulté d’être différent l’éloignent de ses parents adoptifs. Artiste contrarié, il se console dans les bras de jeunes femmes qu’il rejette ensuite sans scrupules. Tout sépare donc Alice et Shane, qui vont se trouver pourtant être réunis, le temps d’une panne d’ascenseur. A la faveur de l’obscurité, les carapaces se fissurent, des liens se nouent, une étincelle naît. Alice parviendra-t-elle à apaiser la colère et la violence de Shane ? Shane pourra-t-il redonner à Alice le goût à la vie ?

La fille de papier de Guillaume Musso

"Trempée jusqu'aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d'une nuit d'orage.
- D'où sortez-vous ? 
- Je suis tombée.
- Tombée d'où ?
- Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi !"
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d'inspiration, voit surgir dans sa vie l'héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s'il s'arrête d'écrire. Impossible ? Et pourtant !
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s'entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...

La trilogie La Sélection de Kiera Cass

Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.

Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.


Je ne sais plus pourquoi je t'aime de Gabrielle Zevin

Assommée par un dictionnaire qui lui tombe sur la tête, Naomi perd la mémoire des quatre dernières années de sa vie. Elle découvre à son chevet James, qui lui plaît beaucoup et qui n’est pas du tout son petit ami. Pire encore, elle ne se reconnaît pas dans le portrait qu’on lui fait d’elle : élève populaire et casée avec un sportif. 

Si Naomi se sent comme une étrangère, elle se laisse aller avec humour et inquiétude vers ce qu’elle a envie d’être. Au risque de perdre sur certains tableaux mais de gagner sur d’autres…

Nos étoiles contraires de John Green

Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. 

Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. 

Je veux vivre de Jenny Downham

 Tessa vient d'avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité... 

Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !



Une vie ailleurs de Gabrielle Zevin 

Liz Hall, 15 ans, vient de mourir dans un accident de vélo. Elle se retrouve sur Ailleurs, un lieu où les défunts rajeunissent jusqu'à redevenir bébés avant de repartir dans le grand cycle de l'humanité... Pour Liz, qui rêvait d'atteindre enfin ses seize ans, le choc est brutal. 

Car elle n'a aucune envie de rajeunir. Ce qu'elle voulait, c'était décrocher son permis de conduire. Entrer à la fac. Connaître le grand amour. Il va pourtant lui falloir faire le deuil de son ancienne vie sur Terre avant de trouver un sens à cette nouvelle existence...


À tout jamais de Nicholas Sparks

 Chaque mois d'avril, Landon Carter est assailli par les souvenirs de sa dernière année de lycée. C'était en 1958, dans la petite ville de Beaufort, en Caroline du Nord. Fils de bonne famille, il aimait retrouver ses amis en classe, inviter ses jolies camarades, faire le mur de temps en temps, et se moquer de la fille du pasteur : avec sa bible, son éternel chignon et son dévouement sans faille qui plaisait tant aux grandes personnes, Jamie Sullivan avait le don de l'agacer. Pour le bal du lycée, Landon, qui se retrouve sans cavalière, est contraint de l'inviter. 



Par Naomi Thibault et Xavier Gagnon

vendredi 27 février 2015

Critique de «Monstres», concert de l'EVPQ


L'Ensemble Vent et Percussion de Québec (EVPQ) est un ensemble musical composé de 55 musiciens professionnels, dont quelques uns de nos merveilleux enseignants et spécialistes d'instruments. Les instruments qui en font partie sont des instruments à vent et des percussions. En d'autres mots, l'EVPQ est une harmonie comme nous avons à l'école Jean-de-Brébeuf mais en beaucoup plus professionnelle, bien évidemment !  La formation, créée et dirigée par René Joly, fête maintenant sa vingtième année d'existence.
L'EVPQ nous a offert, les 15 et 16 novembre derniers, un concert intéressant ayant « Monstres » pour thème. De Gollum au monstre du Loch Ness en passant par les dragons, les musiciens ont su nous montrer qu'il est possible de présenter des créatures mythiques par la musique. Des images projetées derrière l'orchestre captaient notre attention. Elles nous incitaient à nous concentrer sur le lien entre celles-ci et la musique jouée. Des jeux de lumière rendaient  l'ambiance encore meilleure à chaque pièce. Grâce à une mise en scène très divertissante autant pour les petits que pour les grands (incluant la participation du chef et des musiciens!), les enfants assis au-devant de l'harmonie ont bien rigolé. Pour résumer, le concert était excellent et les spectateurs étaient ravis.
L'Ensemble Vent et Percussion de Québec vous invite à leur prochain concert, qui aura lieu à la salle Henri-Gagnon du pavillon Louis-Jacques-Casault à l'Université Laval. Ne ratez pas «Solo!» qui aura lieu la fin de semaine des 21-22 février 2015. Finalement, pour conclure leur 20ème année en grandeur, l'EVPQ nous offrira «Cosmos» le samedi 25 avril 2015 à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. C'est à ne pas manquer!

Par: Anick Côté

Spectacle et entrevue avec The Seasons

Le vendredi 21 novembre, dans un Impérial affichant complet, le groupe musical The Seasons donnait sa représentation de la tournée « Les Nuits Pulpeuses » dans sa ville natale. Neuf-cents spectateurs et spectatrices ont assisté au concert des quatre jeunes hommes. Ils ont eu droit à une ambiance enflammée et à plusieurs nouvelles chansons. Trois de nos rédacteurs ont pu s'entretenir avec Julien, Hubert, Rémi et Samuel.

Par: Maude Drolet-Brassard, Marianne Drolet-Brassard et Marie Pier Tremblay